PERLES MYSTIQUES

* "Le 23 mai 1844 fut un jour mémorable dans l'histoire du monde. Ce jour-là, dans la cité orientale de Shiraz, le Bab (connu sous le titre biblique de "La Porte"), étoile matinale du jour nouveau, fit sa déclaration. Il dit,

"Je suis, Je suis, Je suis Celui qui vous fut promis."

**Ce même jour, dans le monde occidental, le premier message télégraphique passa par les fils de Baltimore à Washington. Les mots"Quelle œuvre divine" se lisaient sur le télégramme.

C'est aussi le 23 mai 1844 que naquit Abdu'l-Baha que beaucoup, ne considérant que la perfection et la simple majesté de sa vie, acclamèrent comme le Christ. Ils se trompaient ; mais ils se trompaient moins que ceux qui le tenaient simplement pour un vieil Oriental.

Que dire de lui ? Qu'il était le fils aîné de Baha'u'llah, le centre de son Pacte, l'exemple vivant de ses enseignements ? Cela ne signifie pas grand-chose. Doux et sage, plein d'humour et de justice, le "père des pauvres", guérisseur des malades, consolateur des opprimés, il était reconnu par chacun comme le "Maître."

Depuis l'âge de huit ans jusqu'à sa soixante-huitième année, il dut supporter la persécution et l'oppression. Il passa quarante années de sa vie en prison. Ses tribulations commencèrent lorsque, en 1852, (son père surnommé) Baha'u'llah fut jeté dans le donjon de Téhéran. Il accompagna le petit groupe d'exilés dans tous ses voyages et lorsqu'il entra dans la grande prison d'Akka, il avait vingt-quatre ans. Il ne devait la quitter que quarante ans plus tard, lorsque les forces qui dirigeaient la persécution des baha'is furent renversées et que les calomnies dont on avait accablé Baha'u'llah et son fils furent effacées.

Libéré en 1908 (par la révolution "Jeune Turque"), il se mit en route pour le monde occidental où il devait annoncer le début de l'ère nouvelle qui venait de s'éveiller. Il visite l'Égypte, les pays d'Europe et enfin l'Amérique. Il se rendit deux fois en Angleterre, en 1911 et en 1913, et les journaux de cette époque écrivirent que ses visites ne passèrent pas inaperçues.

Il choisit lui-même le nom d'Abdu'l-Baha, - "Serviteur de Dieu" - et sa vie, consacrée au service de la race humaine, démontre ce qu'est la vraie religion.

En exil et en prison, son père trouva en Abdu'l-Baha un compagnon fidèle et un fils dévoué. Cet amour filial était sans limite, mais il ne l'empêchait pas de témoigner aux autres une prévenance et un dévouement constants ; au contraire c'était la source de son amour universel. Peu de temps après l'arrivée des exilés à la prison d'Akka, la dysenterie se déclara ; ce fut Abdu'l-Baha qui se chargea de nourrir et de soigner les malades jusqu'à ce qu'il fut frappé lui-même par le mal. Il vécut la vie du Christ parmi le peuple, ne pensant jamais à lui-même mais toujours aux autres.

Pendant la guerre 1914-1918, grâce à la sagesse de ses prévisions, il put nourrir le peuple sans ressource de Palestine, sauver une partie du blé que les Turcs voulaient détruire, et nourrir l'armée du Général anglais, Allenby, lorsqu'elle conquit finalement la Terre Sainte.

Le commandant turc avait menacé de crucifier Abdu'l-Baha sur le Mont Carmel, mais la prompte intervention du Gouvernement britannique écarta cette tragédie. Grâce à l'énergie de lady Blomfield, personnage éminent de la communauté Baha'ie anglaise, le Ministre de la guerre télégraphia au Général Allenby, lui ordonnant

"d'assurer la protection complète d'Abdu'l-Baha, de sa famille et de ses amis lors de l'avance britannique sur Haïfa."
Quelques jours plus tard, la réponse d'Allenby annonça :
"La Palestine prise aujourd'hui ; avertissez le monde qu'Abdu'l-Baha est en sécurité".
On peut trouver dans le livre de lady Bloomfield, The Chosen Highway, une description détaillée de cet incident, et les lettres qu'écrivirent à ce sujet les fonctionnaires du gouvernement qui s'intéressaient à lui.

Abdu'l-Baha désirait le bonheur de tous les hommes et il le leur donnait lui-même plus souvent que ne le fit aucun autre. Il se rendait immédiatement compte des besoins et de l'état d'âme de chacun et savait y répondre. En sa présence les préjugés et les différends s'évanouissaient et l'unité seule demeurait. Juifs, chrétiens, musulmans, hindous, orientaux et occidentaux, jeunes et vieux, riches et pauvres, hommes blancs et hommes de couleur, tous s'unissaient sous l'influence de son esprit universel. Sa perception ne s'arrêtait pas aux formes, aux cultes, aux noms ; le fait qu'un homme était membre de telle église ou de telle société ne l'intéressait guère. Il le jugeait uniquement selon l'effort qu'il tentait pour vaincre son Moi et pour se rapprocher de la perfection divine.

"La lumière est bonne quelle que soit la lampe (la religion) qui la donne",
disait-il. Dans le registre des visiteurs de la prison de Wandsworth, il écrivit :
"La pire des prisons est la prison du Moi ".

Durant ses voyages en Occident il s'adressa à toutes sortes de sociétés, de clubs, d'églises, encourageant chacun à poursuivre ses efforts pour faire avancer l'humanité, insistant toujours sur l'unité du genre humain. Il n'admettait aucune distinction de religion, de couleur, de nation ni de classe. Le cœur humain était, pour lui, le sanctuaire de Dieu et les circonstances extérieures lui importaient peu.

Malgré ses soixante années d'exil et d'emprisonnement, malgré le fait qu'il n'avait reçu comme enseignement que les conseils de son père et la lecture de livres sacrés tels que la Bible et le Coran, il s'entretenait avec une grâce naturelle avec des savants, des économistes, des hommes d'affaires et des professeurs, répondant à leurs questions et faisant preuve d'une science que l'instruction n'aurait pu lui donner.

Certains voulurent le combler de cadeaux. Il acceptait les fleurs et les fruits qu'il distribuait aux amis qui étaient alors réunis autour de lui. Il refusait l'argent et les objets de valeur, disant :

"Je suis venu chercher des cœurs".

Selon le Testament de Baha'u'llah, Abdu'l-Baha fut désigné comme Interprète unique des écritures, et ses paroles ont la même valeur que celles de Baha'u'llah lui-même. Abdu'l-Baha expliqua et développa l'enseignement de Baha'u'llah ; ses conversations, consignées par écrit, ainsi que ses lettres, constituent une partie importante des écritures Baha'ies.

Il quitta sa forme mortelle en 1921 laissant un Testament qui préparait la future administration de la Foi - administration que Baha'u'llah avait déjà esquissée - d'une façon qu'on estime unique et qui permit à l'unité de cette foi de résister à toutes les épreuves et à toute opposition. Aujourd'hui il n'y a pas de secte baha'ie ; il n'y a pas de clergé, de rite ni de credo.

Bien plutôt, sous la direction de son Gardien et de la Maison International, la Foi s'est développée, réussissant à enrôler, partout dans le monde, des gens de toutes races et de toutes classes, provenant de divers milieux religieux, qui supportèrent les persécutions et instaurèrent son ordre administratif sur une base universelle."

PERLES MYSTIQUES QUOTIDIENNES

La foi baha'ie, pour laquelle Abdu'l-Baha et Baha'u'llah ont tant souffert, est maintenant présente partout sur la planète. Ses 6 millions d'adhérants forment la plus vaste mosaïque raciale et ethnique connue, et c'est pourquoi les écrits de son Fondateur ont été traduits en plus de six cents langues et dialectes. Les citations qui suivent sont de la plume d'Abdu'l-Baha. Elles sont comme une rosée céleste initiant à la vie de l'esprit, à la joie et à la fraternité. Dotées d'une énergie toute divine, elles ensemencent le coeur qui les médite des perles mystiques de la pensée et de l'action juste, cadeaux précieux à offrir pour panser les plaies de l'humanité. Une goutte de rosée par jour suffit. Ne vous en privez pas.

La Réalité de l'homme c'est sa pensée et non pas son corps. Toutefois, si celles-ci ne se traduisent jamais en actes, elles sont inutiles, car le pouvoir de la pensée se mesure à ses effets pratiques. Le Maître spirituel est le premier à suivre ce qu'il enseigne ; il transpose en actes son idéal et ses conceptions spirituelles.

De nos jours, l'Orient doit progresser sur le plan matériel tandis que l'Occident manque d'idéal spirituel. L'Est et l'Ouest doivent s'unir pour se donner mutuellement ce qui leur manque.

La ville de Paris est fort belle, et il serait aujourd'hui impossible de trouver une cité plus civilisée et mieux agencée au point de vue matériel. Mais la Lumière spirituelle ne l'éclaire plus depuis longtemps ; ses progrès spirituels restent bien en deçà de sa civilisation matérielle.

Si, de tout votre cœur, vous souhaitez pratiquer l'amitié envers toutes les races de la terre, votre idée spirituelle et positive se propagera ; cette aspiration deviendra celle des autres et s'intensifiera de plus en plus jusqu'à toucher l'esprit de tous les hommes.

Par le fait que la Religion inculque les principes de moralité, c'est pour cette raison qu'elle est la philosophie la plus vraie et que sur elle, on peut construire la seule civilisation qui soit durable.

De nouveau, les étoiles d'Amour, de Sagesse et de Puissance brillent à l'Horizon divin pour donner la joie à tous ceux qui tournent leurs visages vers la Lumière de Dieu.

La puissance du Saint-Esprit, éclairant l'intelligence de l'homme, lui a permis de découvrir les moyens d'infléchir bien des lois naturelles selon sa volonté. Le Saint-Esprit donnera à l'homme des pouvoirs supérieurs à ceux-ci, si seulement ses efforts tendent à la Spiritualité et s'il essaie de mettre son cœur à l'unisson de l'Amour divin infini.

Le corps du Christ fut conçu par Marie de Nazareth, mais son Esprit venait de Dieu. Ses capacités humaines étaient limitées, mais la puissance de son Esprit était immense, infinie et sans mesure.

N'attribuez donc pas aux Maîtres et aux Prophètes, les mauvaises actions de leurs disciples. Si les prêtres, les éducateurs et les peuples mènent une vie en contradiction avec la religion qu'ils professent, est-ce la faute du Christ ou d'autres éducateurs ?

Les hommes qui affirment vouloir souffrir pour l'amour du Christ doivent faire la preuve de leur sincérité. Ceux qui proclament leur aspiration aux grands sacrifices ne peuvent prouver leur bonne foi que par des actes.

Ne permettez pas aux divergences d'opinions ou aux différences de pensée de vous séparer de vos semblables ou de causer la discorde, d'introduire la haine et la dissension dans vos cœurs. Recherchez plutôt la vérité avec diligence et faites de tous les hommes vos amis.

Il est facile de lire les Saintes écritures, mais c'est uniquement avec un cœur pur et un esprit clair qu'on peut comprendre leur véritable signification. Demandons l'aide de Dieu afin d'être capables de comprendre les livres saints.

Par l'intermédiaire des Prophètes de Dieu, c'est le Saint-Esprit qui enseigne les vertus spirituelles à l'homme et lui permet d'atteindre à la vie éternelle.

Les Livres divins, la Bible, le Coran et les autres écritures sacrées ont été donnés par Dieu pour nous guider dans les voies de la Vertu divine, de l'Amour, de la Justice et de la Paix.

C'est seulement en nous perfectionnant spirituellement, autant que matériellement, que nous pouvons faire de réels progrès et devenir des êtres parfaits. C'est dans le but d'apporter cette Lumière et cette Vie spirituelles au monde que sont venus tous les grands éducateurs.

La lumière de l'intelligence nous permet de comprendre et de connaître tout ce qui existe ; mais seule la divine Lumière peut nous donner la vision des choses invisibles, et nous permettre d'entrevoir des vérités qui ne se révèleront au monde que dans plusieurs milliers d'années.

L'homme est réellement un être spirituel et ne peut être véritablement heureux que par la vie de l'esprit. Cette perception spirituelle et cet ardent désir, tous les hommes les ressentent, et c'est ma ferme conviction que les peuples occidentaux ont de hautes aspirations spirituelles.

Puissiez-vous approcher, chacun et tous, du seuil de l'Unité et entrer dans le Royaume. Puisse chacun d'entre vous ressembler à une torche flamboyante, allumée et embrasée par le feu de l'Amour de Dieu.

Enrichissez le pauvre, relevez celui qui est déchu, consolez l'affligé, guérissez le malade, rassurez le timide, délivrez l'opprimé, rendez l'espoir au désespéré et donnez asile aux malheureux.

Par le feu de l'amour de Dieu, le voile qui nous sépare des Réalités divines est consumé. Nous pouvons alors, en connaissance de cause, nous efforcer d'aller de l'avant, progressant toujours dans la voie de la vertu et de la sainteté, et d'apporter la lumière au monde.

Dans le rêve, l'esprit voit sans les yeux, elle entend sans les oreilles, elle parle sans se servir de la langue, elle marche sans se déplacer physiquement. Toutes les forces spirituelles du domaine invisible deviennent sensibles dans le monde des rêves.

La science a démontré qu'un corps simple, voulant dire non composé, est indestructible, éternel. L'esprit n'étant pas composée de plusieurs éléments joue le rôle d'un corps simple, et par conséquent, ne peut cesser d'exister.

Que vos yeux s'ouvrent à la contemplation des signes du Royaume de Dieu et que vos oreilles soient attentives, afin que vous puissiez entendre et comprendre parfaitement la proclamation céleste qui retentit autour de vous.

Si les qualités spirituelles de l'âme, accessible au Souffle de l'Esprit divin, ne sont jamais utilisées, elles s'affaiblissent, s'atrophient et sont finalement inutilisables.

Puissiez-vous aider ceux qui ont sombré dans le matérialisme à se rendre compte de leur filiation divine, les encourager à s'élever et à se montrer dignes de leur droit de naissance. Ainsi, par vos efforts, le monde des humains pourra devenir le Royaume de Dieu et de ses élus.

La tyrannie a toujours cherché à triompher de la justice. L'ignorance a essayé de manière persistante de fouler aux pieds la connaissance. Tel fut, depuis les âges les plus lointains, la méthode du monde matériel.

La férocité et la sauvagerie sont naturels chez les animaux, mais les hommes devraient faire preuve de sentiments d'amour et d'affection. Dieu a envoyé tous ses Prophètes au monde dans un seul et même but : semer dans le cœur des hommes l'amour et la bonne volonté.

Le monde est une vallée de larmes ; mais grâce à Dieu, le remède est à notre portée. Que notre cœur se détourne de la matière pour vivre dans le monde de l'esprit. Seul, ce monde peut nous donner la liberté. Si nous sommes entourés de difficultés, il nous suffit d'invoquer Dieu et, par sa Grâce infinie, nous serons assistés.

Le Père céleste a doué l'homme du don inestimable de l'intelligence, afin qu'il puisse devenir un flambeau spirituel qui perce les ténèbres de la matérialité, et qui apporte la bonté et la vérité au monde.

Ne vaudrait-il pas mieux vivre comme une volée de tourterelles, dans la paix et l'harmonie, au lieu de se déchirer les uns les autres comme des loups ?

Si vous rencontrez de l'opposition, faites preuve de douceur. Si l'on vous contredit, restez fermes dans votre foi. Si quelqu'un vous délaisse et vous fuit, recherchez-le pour lui témoigner votre bienveillance. Ne faites de mal à personne. Priez pour tous.

Ces querelles, ces contestations et ces divisions que nous voyons de toutes parts, proviennent du fait que les hommes s'attachent au rituel et aux pratiques extérieures, tout en oubliant la simple Vérité de base. Cette Vérité réside dans les directives que Dieu nous donne.

PARTIE II

* Insufflez, dans le corps usé et décharné du monde, le souffle frais de la vie et, dans les sillons de chaque région, semez la graine sacrée. Abdu'l Baha

La lumière est bonne quelle que soit la lampe dans laquelle elle brille. Une rose est belle quel que soit le jardin où elle fleurit. Cherchez la Vérité, Elle vous rendra libre. Nous verrons ainsi la Vérité dans toutes les religions, car elle existe dans toutes, et cette Vérité est Une.

Un seul Dieu règne sur l'ensemble des nations de la terre, mettant son bon Plaisir en tous ses enfants. Tous les peuples et toutes les nations forment une seule famille ; ce sont les enfants d'un seul Père et ils devraient se comporter comme des frères et des sœurs les uns pour les autres.

Conformez toutes vos croyances à la Science. Il ne peut exister d'opposition, puisque la Vérité est Une. Quand la Religion, délivrée de ses superstitions, de ses traditions et de ses dogmes inintelligibles, se trouvera en conformité avec la Science, alors une grande force d'union et d'assainissement paraîtra dans le monde. Cette force détruira toutes les guerres, les conflits, les luttes et les discordes, et l'humanité sera unie dans la Puissance de l'Amour de Dieu.

J'espère que la Lumière du Soleil de Vérité incitera les politiciens à se débarrasser de toutes ces prétentions dues aux préjugés et à la superstition, et que, d'un esprit libéré, ils suivront la Politique de Dieu, car cette divine Politique est puissante, tandis que celle des hommes est impuissante.

Les membres du gouvernement devraient réfléchir aux Lois de Dieu quand ils forment des plans pour gouverner les peuples. L'ensemble des droits de l'humanité doit être maintenu et préservé. Les gouvernements devraient se conformer à la Loi divine qui témoigne une égale justice à tous. Tel est le seul moyen permettant de supprimer le regrettable superflu que procure une immense fortune, ainsi que la pauvreté déplorable qui démoralise et dégrade l'homme.

Tous les hommes sont égaux devant la loi qui doit régner de façon absolue. L'objet de la punition n'est pas la vengeance mais la prévention du crime.

Quand la justice parfaite régnera dans tous les pays d'Orient et d'Occident, la terre deviendra une planète de beauté. La dignité et l'égalité de chaque serviteur de Dieu seront reconnues. Cet ,idéal, la solidarité de la race humaine et la vraie fraternité, sera réalisé, et la glorieuse Lumière du Soleil de Vérité illuminera les âmes de tous les hommes.

Un Tribunal suprême sera établi par les peuples et les gouvernements de chaque nation. Il se composera des membres élus par ces pays et ces gouvernements. Les membres de ce grand Conseil s'assembleront dans un esprit d'unité. Tout désaccord sur le plan international sera soumis à ce Conseil, dont le rôle sera d'arbitrer tout ce qui, autrement, pourrait devenir une cause de conflit. La mission de ce Tribunal sera d'empêcher la guerre.

Sous un gouvernement despotique, occupé par des hommes dénués de foi en Dieu, dans lequel la crainte de la rétribution spirituelle est absente, l'application des lois est faite d'une manière tyrannique et injuste. Si un gouverneur se rend compte de sa responsabilité et s'il craint de braver la Loi divine, ses jugements seront justes.

La justice doit être une chose sacrée. Il faut que les droits de tous les peuples soient pris en considération. Ne souhaitez aux autres que ce que vous désirez pour vous-mêmes.

La Justice divine exige que les droits des deux sexes soient également respectés puisque, au regard de Dieu, aucun des deux n'est supérieur à l'autre. Pour Dieu, la dignité ne dépend pas du sexe mais de la pureté et de l'éclat du cœur. Les vertus humaines sont données à tous de manière équivalente.

Lorsque les hommes reconnaîtront l'égalité des hommes et des femmes, celles-ci n'auront plus besoin de lutter pour leurs droits.

La seule différence réelle entre les gens se trouve dans le degré de leur développement. Certains sont imparfaits et doivent être dirigés en vue de se perfectionner. D'autres sont assoupis, il faut les éveiller. Quelques-uns sont négligents et doivent être stimulés. Mais tous, les uns comme les autres, sont les enfants de Dieu. Aimez-les de tout votre cœur. Nul n'est un étranger pour les autres, tous sont des amis.

Dans la prochaine présentation, vous trouverez des poèmes mystiques qui furent écrits par une grande spiritualiste. Elle démontre dans ses poèmes la grande souffrance du Christ qui nous fut revenu sous son nouveau nom, celui de Baha'u'llah. (La Gloire de Dieu)

L'auteur de ces poèmes, une Américaine, a fait son entré au Paradis. (au ciel) Son vrai nom Galya Gunderson. Qu'elle perte!

Poèmes mystiques